"Mes copines se plaignaient de leurs kilos en trop et de l'ennui qui les étouffait". Lorsque la DJette et productrice britannique expatriée en Islande Kitty Von Sometime fait ce constat, cela conduit à un projet complétement fou de réaliser des performances dansantes et sportives, poétiques, glauques et quelquefois lubriques... en tout cas extremement esthétiques.

Elle embarque donc ses copines (professionnelles du spectacle ou simples amatrices) sur des séances de shooting photo et vidéo sans leur parler en amont du concept de chaque épisode, afin de conserver intacte la spontanéité et l'énergie de chaque participante.

Maquillées à outrance, vetues de costumes flashy en lycra (pour mettre en valeur les courbes féminines), les filles se retrouvent mises en scène par Kitty dans des situations surréalistes, mais parfaitement scénarisées. Quelquefois les conditions climatiques (car souvent tourné en Islande) sont elles mêmes extremes, comme cet épisode 4 tourné dans la neige par -7 degrés :

De ce qui aurait du être un one-shot, les filles en ont fait un projet récurrent qui comporte maintenant 15 épisodes. La préparation moyenne de chacun d'entre eux est de 3 mois, de nouvelles participantes integrent le groupe ou remplacent les précédentes à chaque tournage, jeunes ou moins jeunes, expérimentées ou pas.

Comble de la reconnaissance de ce Weird Girls Project : des artistes à la renomméee internationale font appel à Kitty et à sa troupe pour créer leurs clips vidéos à l'instar d'Emiliana Torrini pour son titre "Heard it all before".

Pour la suite des événements, la chorégraphe productrice aimerait rassembler entre 50 et 100 danseuses pour un nouvel épisode. A suivre donc...

The Weird Girls Project

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