Pour Rama, futur papa, cette journée n'a rien d'ordinaire. Membre d'un groupe d'élite de la police, il doit déloger en compagnie de 19 autres collègues un des grands pontes du milieu de la drogue, Tama. Ce dernier a établi son QG dans une immense batisse un peu délabrée de 30 étages.

Une fois l'assaut lancé, les policiers vont rapidement se rendre compte que la tâche sera un peu plus compliquée que prévu: Tama fait vivre gracieusement dans son immeuble de tres nombreux locataires qui ne sont en grande partie là que pour le protéger. Caméras de surveillance, interphone, milices, le danger se trouve à tous les étages...

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas fait happer à ce point par un film d'action. Des scènes de combats chorégraphiées au millimètre, un montage splendide, des plans esthétiques (jeu sur la profondeur de champ, ralentis), et un suspense haletant (décuplé par le fait que nous ne connaissons aucun de ces acteurs indonésiens, qui va survivre et qui va y rester ?) font que "The Raid" nous scotche le nez à l'écran.

Au fil des séquences le réalisateur développe ses personnages, mets en place des corrélations entre certains d'entre eux et fini par dévoiler la raison de ce raid quasi suicidaire.

Une course poursuite rondement menée en huis clos à la vie, à la mort, où l'assaillant se retrouve assailli, et qui a valu au film un sélection pour le festival de Sundance et le Prix du Public au dernier festival de Toronto.

"The Raid" (réalisation Gareth Evans)

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